Avec Un chalet à Gstaad, Josiane Balasko nous offre une pièce qu’elle a écrite et mise en scène et dans laquelle on peut facilement retrouver tout au long un style très « Splendide » (pour notre plus grand bonheur).
Voici madame Balasko repartie pour la montagne, mais cette fois-ci avec d’autres acolytes dans un chalet à Gstaad.
Cette pièce met en scène deux couples extrêmement fortunés qui viennent d’horizons différents. L’une des deux épouses, Alicia (Armelle), est aussi limitée mentalement qu’elle est riche et ne fait plus rien sans son « coach spirituel » (George Aguilar) dont elle s’est entichée. Elle viendra donc avec lui et son époux Grégoire Lagarde (Stephan Wojtowicz) dîner au chalet de leur riche couple d’amis exilés fiscaux Françoise (Josiane Balasko) et Jean-Jacques Lombard (Philippe Uchan). Le gourou et la servante d’un soir (Justine Le Pottier) vont semer la panique et briser le miroir des apparences.
Josiane Balasko nous sert ici une bonne pièce de boulevard, qui nous a fait rire et qui nous permet de commencer l’année de manière légère. Le jeu des comédiens était vraiment « splendide », on retrouve un peu du père Noël est une ordure ce qui n’était pas pour nous déplaire, la patte de Josiane Balasko est éclatante à chaque instant et son jeu n’a pas pris une ride, elle est hilarante. Je mettrais juste un petit bémol pour Armelle qui a parfois mis un peu trop de cœur à l’ouvrage et a peut-être un peu exagéré (c’était nécessaire pour le rôle) à outrance, mais cela n’était pas non plus insupportable.
Conclusion : Existe-t-il meilleur remède à tous nos maux que le rire ? Ce spectacle permet de commencer l’année sur une note de légèreté et de joie qui fait du bien au cœur.
Je vous le recommande sans hésiter une seconde.